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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 14:38

Éditions Akileos, 2011

Couverture_new-york-1947.jpg

 

 

Ronan Toulhoat (au dessin) et Vincent Brugeas (au scénario) continuent de faire vivre la série Block 109 avec la sortie ce mois-ci d’un nouvel album : New York 1947. La cadre narratif est toujours le même, à savoir explorer l’uchronie d’une Seconde guerre mondiale dont les Nazis seraient sortis comme les vainqueurs incontestés. Les premières planches de New York 1947 nous apprennent qu’après l’assassinat d’Hitler, Himmler a ordonné en 1945 un bombardement nucléaire massif de la côte est américaine. C’est l’opération Nuit Noire. Deux ans plus tard, les Allemands larguent sur l’île de Manhattan un virus bactériologique expérimental. Durant l’hiver 1947, un commando de six hommes est envoyé sur place, afin de vérifier l’efficacité du virus. Le petit groupe, en fait chargé d’une seconde mission tout aussi secrète, se compose d’un officier, d’un sniper, d’un tirailleur, d’un médecin, d’un as de la cambriole et d’un journaliste. Immergés dans le décor apocalyptique des ruines new-yorkaises, ils auront à affronter le pire…

 

Le background militaro-historique est bien moins présent dans New York 1947 que dans par exemple Étoile Rouge ou Opération Soleil de Plomb. Il s’agit ici d’action pure, d’un survival aux multiples rebondissements. Le coup de crayon de Ronan Toulhoat fait une nouvelle fois des merveilles, enchaînant le regard du lecteur ses jeux de lumière et à ses teintes rouges et grises ; l’ambiance qui s’en dégage s’avère pour le moins captivante. Certaines planches sont superbes, rehaussées par une impression papier qui révèlent au toucher le relief des dessins, telles des gravures en taille douce. Un album très réussi donc, susceptible de nous faire patienter avant la sortie, au printemps 2012, d’un nouvel opus intitulé Ritter Germania, annoncé comme « un polar noir dans les coulisses du cinéma de propagande nazie ».

 

 

Par Matthieu Roger

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Rhapsodie

Mon âme et mon royaume ont pour vaisseaux les astres

Les cieux étincelants d’inexplorées contrées

Ébloui par l’aurore et ses nobles pilastres

J’embrasse le fronton du Parthénon doré

 

 

Frôlant l’insigne faîte des chênes séculaires

Je dévide mes pas le long d’un blanc chemin

À mes côtés chevauche le prince solitaire

Dont la couronne étreint les rêves de demain

 

 

Au fil de l’encre noire, ce tourbillon des mers

Ma prose peint, acerbe, les pennons désolés

D’ombrageux paladins aux fronts fiers et amers

Contemplant l’acrotère d’austères mausolées

 

 

Quiconque boit au calice des prouesses épiques

Sent résonner en lui l’antique mélopée

Du chant gracieux des muses et des gestes mythiques

Qui érigent en héros l’acier des épopées

 

 

Par Matthieu Rogercasque-hoplite