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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 15:22

Éditions Gallimard Jeunesse, 1998

 

 

 

Les Éditions Gallimard eurent au cours des années 1995-2000 la riche idée de lancer une nouvelle « Collection Chefs-d’œuvre Universels » destinée à la jeunesse. Une quinzaine d’ouvrages furent ainsi réédités, somptueusement illustrés par Jame’s Prunier et légendés par une iconographie documentaire riche et variée, dont Le scarabée d’or et autres nouvelles d’Edgar Allan Poe qui nous intéresse aujourd’hui.

Ce livre rassemble sept nouvelles fantastiques parmi les plus connues de Poe, qui promènent le lecteur des bayous de la Louisiane jusqu’aux ruelles les plus sombres du Paris moderne, en passant par la Venise du XVIIIe siècle ou encore l’Espagne de l’Inquisition. On ne peut que remercier Charles Baudelaire d’avoir en son temps fait découvrir à la France cet écrivain à la fois extrêmement minutieux, inventif et dérangeant qu’est Edgar Allan Poe. Fidèle au genre fantastique qu’il affectionne tant, l’auteur ne cesse d’introduire la déviance ou l’incompréhensible au sein du réel, ménageant son suspense à l’instar d’un Conan Doyle qui sera d’ailleurs lui-même inspiré par l’œuvre de l’Américain lorsqu’il créera le personnage de Sherlock Holmes. Certains récits comme Le puits et le pendule et La barrique d’Amontillado ont ma préférence, car ils confrontent le ou les protagonistes à la mort, dans des circonstances au tragique inégalé. D’autres, de par leur structure narrative en quinconce, sont peut-être plus déroutant pour le lecteur, mais témoignent d’un souci d’originalité permanent qui ne peut que tenir en haleine. À lire au crépuscule à la lumière d’une bougie…

 

Par Matthieu Roger

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Top, merci pour tout, au plaisir de vous voir sur mon blog. https://samuel-jouet.blogspot.com/
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Rhapsodie

Mon âme et mon royaume ont pour vaisseaux les astres

Les cieux étincelants d’inexplorées contrées

Ébloui par l’aurore et ses nobles pilastres

J’embrasse le fronton du Parthénon doré

 

 

Frôlant l’insigne faîte des chênes séculaires

Je dévide mes pas le long d’un blanc chemin

À mes côtés chevauche le prince solitaire

Dont la couronne étreint les rêves de demain

 

 

Au fil de l’encre noire, ce tourbillon des mers

Ma prose peint, acerbe, les pennons désolés

D’ombrageux paladins aux fronts fiers et amers

Contemplant l’acrotère d’austères mausolées

 

 

Quiconque boit au calice des prouesses épiques

Sent résonner en lui l’antique mélopée

Du chant gracieux des muses et des gestes mythiques

Qui érigent en héros l’acier des épopées

 

 

Par Matthieu Rogercasque-hoplite